Pour approfondir le cours:
voici un lien vers les documents évoqués en classe et qui concernent la création des départements:
vers un site très bien fait : l'Histoire par l'image
et une animation pour comprendre.....
Pour approfondir le cours:
voici un lien vers les documents évoqués en classe et qui concernent la création des départements:
vers un site très bien fait : l'Histoire par l'image
et une animation pour comprendre.....
21 janvier 2009 : eh oui, il est encore tant de se souhaiter une bonne année, de prendre de bonnes
résolutions.
Mais il ne s'agit pas de cela ici.
J'ajoute un lien pour revoir l'extrait du film: La Révolution, les anneés terribles:
Le 21 janvier pourrait être une de nos fêtes nationales, un jour férié inscrit au calendrier de notre pays.
Pourquoi?
Non pas pour le 21 janvier 1924 : mort de Lénine, ça c'est pour les 3°; voilà une date à connaître pour le DNB!
Mais bien pour le 21 janvier 1793 ( ça c'est pour les 4° et les 3° aussi).
4° Lisez bien tout l'article : il y a des questions concours à la fin..... Peut-être pourrez-vous
gagner des points bonus....
En effet ce jour-là, après un long procès, le roi Louis XVI, descendant de Louis XIV et des Bourbon-Valois (malgré son surnom de Louis
Capet) était amené sur la place de La Révolution ( future Place de la Concorde) et exécuté.
Oui mais pourquoi fêter la mort d'un homme?
Effectivement, notre pays ne pourrait peut-être pas se souvenir chaque année de ce que certains nomment un crime... Et que d'autres appellent un acte de justice.
D'abord rappelons les faits:
En 1793, la France est en guerre contre plusieurs pays d'Europe et les députés de l'Assemblée décident sur proposition de l'un d'entre eux : Saint Just, de juger le roi qui ne gouverne plus.
La France est déjà une république: depuis septembre 1792 (le 22 exactement), la Convention
nationale ( nom qu'a pris l'Assemblée nationale) a proclamé la république.
Considéré comme un citoyen ordinaire, Louis Capet est déclaré coupable de « conspiration contre la liberté publique et la
sûreté générale de l'État » par la Convention nationale. Le dernier vote ( il y en eut plusieurs ) donne une courte majorité en faveur de la mort du roi.
Les députés préfèrent se débarrasser du monarque pour éviter un retour de la monarchie; c'est l'idée de Danton et de Saint-Just.
Robespierre lui déclare : " je suis inflexible pour les oppresseurs, parce que je suis compatissant pour les opprimés."
Après son exécution il a été enterré dans un cimetière parisien mais en 1815, Louis XVIII le fit placer à Saint Denis.
Vous remarquerez que son épouse Marie Antoinette
est à ses côtés.
Voici une autre représentation de la guillotine :
Son créateur est un médecin, le bon docteur Joseph-Ignace Guillotin est né à Saintes en 1738.
Élu député à la Constituante au début de la Révolution, il veut changer le système pénal français. Et c'est ainsi qu'il propose d'inventer une machine qui permettrait d'exécuter la peine
capitale de manière égalitaire. En effet jusqu'alors, les nobles étaient décapités à l’épée, les
roturiers à la hache, les régicides écartelés, les hérétiques brûlés, les voleurs roués ou pendus. La proposition de Guillotin vise également à supprimer les souffrances
inutiles.
La machine sera fabriquée et "testée" d'abord sur un voleur en 1791; elle est ensuite appelée guillotine au grand désespoir du docteur Guillotin qui le regretta jusqu'à la fin de sa vie ( en
1814, eh non il n'est pas mort guillotiné comme on le croit souvent ).Mais elle a eu de nombreux surnoms: le rasoir national, le moulin à silence, la veuve, puis la
cravate à Capet après son emploi sur Louis XVI.
Rappelons que notre peuple n'a pas été le premier régicide ( celui qui tue un roi, rex , régis en latin), nous l'avons dit en cours, les Anglais dès le 17° siècle nous avaient
montré l'exemple:
Exécution ( à la hache ) de Charles I°, en 1649, devant le Parlement anglais à Londres.
Si il n'est pas nécessaire de fêter la mort d'un homme, on doit se souvenir de la fin de la monarchie. Il faut connaître les circonstances de naissance de notre système politique : la
république.
En conclusion : il faudrait féter le 22 septembre 1792, la naissance de la république.
D'ailleurs si on pense qu'il était nécessaire de supprimer Louis XVI, cela n'a pas empêcher notre pays de connaître d'autres rois.
Essayez donc de trouver le nom de tous les autres rois qui ont régné depuis Louis XVI. Ce sera déjà une bonne préparation pour le chapitre consacré au XIX°
siècle. Postez vos réponses en commentaires et je publierai les bonnes réponses et peut-être accorderai-je des points bonus à ceux qui auront tout bon....
En bonus si vous voulez voir la guillotine fonctionner, voilà les références d'un très bon film qui reconstitue la Révolution française : http://fr.youtube.com/watch?v=oV81inBMuSY
Pour revoir les courants picturaux vus en classe :
suivre le lien pour trouver le power point -------------------->>>>link
Nous avons vu les débuts de la Révolution industrielle, la fabrication de la machine à vapeur par James WATT.
Voici des liens intéressants vers des sites qui compléteront vos connaisssances:
- d'abord le musée des Arts et Métiers à Paris : ce splendide musée fondé en 1802, abrite le Pendule de Foucault.
Ici vous pourrez découvrir des vidéos sur les machines évoquées en cours.
---------------------------->>>>link
et une animation pour visiter ce musée virtuellement : ---------------->link
-ensuite une animation de la BBC sur la Rocket de Stephenson :
et aussi pour revoir le principe de la machine de Newcommen :-------->>>>link
- pour aller plus loin : un symbole français de la Révolution industrielle : la Tour Eiffel :
pour son histoire : ------------------>>>>>link,
pour admirer la vue sur Paris ------------------->>>> link.
Jose Luis Zapatero 1° ministre
Le roi : Juan Carlos
En attendant la finale du 28 mai à Wembley, voici un article pour faire le point sur le FCBarça et la géographie de l'Espagne. J'y ajouterai bientôt un petit reportage sur la ville de barcelone, grâce aux photos des heureux troisièmes qui partent là-bas demain et grâce à mes archives perso (oui, j'ai vu le Nou camp de mes yeux! Je suis même allé dans leur vestiaire......)
En quatrième (A et B), nous avons étudié l'Espagne en géographie.
Cela a été l'occasion de rappeler des choses connues des hispanisants (ceux qui parlent le Castillan, la langue majoritaire) et pour les autres de découvrir notre voisin.
Puisqu'il s'agit ici de culture, j'en profite pour rappeler que :
1) la langue espagnole est celle de Cervantes (1547.1616), (comme la notre est celle de Molière) et qu'il est connu surtout pour Don Quichotte (chevalier illuminé qui attaque des moulins à vent et qui grâce à son serviteur Sancho Panza et son vieux cheval Rossinante, veut délivrer Dulcinée ----------> mot devenu un nom commun en français. De quoi épater votre prof. de français!)
Cervantes
Don Quichotte ( Don Quijote de la Mancha en espagnol!) et Sancho Panza à cheval
Les moulins de la Mancha (Manche en français) et leur situation en Espagne :
Où est la région de la Mancha? Cela nous amène à notre 2°.
2) L'Espagne est divisée en 17 Communautés autonomes, qui ont chacune un parlement élu, des impôts et une administration différente. C'est le cas de la Mancha et de la Catalogne (voir carte), mais certaines en plus ont une langue différente. Exemple le Pays basque ou la Catalogne (encore! On arrive bientôt au foot...)
3) La rivalité entre Madrid et Barcelone : cela nous amène à évoquer l'histoire de l'Espagne et devrait vous permettre de mieux comprendre la géographie de la Péninsule Hibérique.
Cela va me permettre encore une fois de dire que le football est un peu plus qu'un sport. Dans ces deux villes en tout cas et dans ce pays, le football est un phénomène culturel, politique aussi.
C'est une sorte de religion, ou plutôt plusieurs religions; avec leurs saints (les joueurs), leurs croyants (supporters), leurs cathédrales (le Camp Nou et Santiagio Bernabeu),
Camp Nou (ou Nou Camp, les deux se disent).
Santiago Bernabeu à Madrid:
leurs processions et leurs chants ( Barça alvent!).
Et même parfois leurs miracles (un but à la dernière minute étant toujours comparé à un cadeau des dieux ou à une intervention divine).
Les supporters (socios) passent d'ailleurs une partie du temps du match à prier, les mains jointes en murmurant ou hurlant.
Mais commençons par l'histoire: (source Wikipedia)
Comté carolingien depuis la conquête de Charlemagne (801), la Catalogne naît au IXe siècle.
Sa langue, le catalan, très proche au Moyen Âge de celle du Sud de la France actuelle (l'occitan), se développe à partir du IXesiècle. Le «père fondateur» de la Catalogne serait Guifred le Velu nommé comte de Barcelone en 878 au Concile de Troyes. Guifred le Velu est l'ancêtre de la dynastie de Barcelone.
En 1137, le comte de Barcelone épouse l'héritière du royaume d'Aragon. À ce moment naît la couronne d'Aragon
qui va développer un mode d'administration original.
En 1410 une guerre de succession éclate. La dynastie castillane des Trastamare soutenue par le pape, l'Aragon et la Castille, s'imposent.
En 1640 la révolte des Moissonneurs (Segadors) éclate. Les Catalans s'opposent au très centralisateur ministre Olivares qui veut supprimer leurs privilèges. Les Catalans révoltés font appel à Louis XIII, proclamé comte de Barcelone.
Au traité des Pyrénées son fils Louis XIV conclut avec le roi d'Espagne un partage de la Catalogne.
Le Roussillon et le nord de la Cerdagne rejoignent le royaume de France.
Le chant des Moissonneurs est l'hymne national catalan.
Annexée à l'Empire français par Napoléon Ier du 26 janvier 1812 au 10 mars 1814 et divisée en quatre départements, elle s'industrialise rapidement ensuite au XIXesiècle et obtient un statut d'autonomie en 1932.
Pendant et après la Guerre Civile (1936-1939 et jusqu'en 1975) : la Catalogne souffre.
Ce statut sera suspendu en 1939, la Catalogne avait été l'avant dernière région à résister jusqu'au 14 février 1939, durant la guerre d'Espagne. Madrid et Valence tombent les dernières: la première le 28 mars et la deuxième le lendemain.
Franco, victorieux, proclame la fin de la guerre le 1er avril 1939.( Nous étudierons cela en détail en 3°....)
Franco s'installe à Madrid et le Real devient le club officiel du pays. Celui qui le représente à l'étranger.
Le Barça connaît lui, une longue crise qui durera jusqu'aux années 60.
Mais surtout les catalans sont persécutés par la dictature franquiste qui pourchasse les communistes et les opposants au franquisme.
Après Franco ( mort en 1975), la Catalogne retrouve des droits et une certain autonomie, surtout le catalan peut à nouveau s'exprimer. Les Barcelonais peuvent à nouveau parler leur langue, donner des prénoms catalans à leurs enfants (exemples connus : Carles comme .... Pujol, ou Jordi comme... Cruyff) (J'ai bien écrit Jordi et pas Johan!!!!!!!
voir plus loin........ en bas!)
En1980, Jordi Pujol, nationaliste catalan de centre droit plusieurs fois emprisonné sous la dictature de Franco, est élu président de la Généralité. Il occupera ce poste pendant six mandats consécutifs.
Aujourd'hui, la Catalogne est libre et fière mais tous se souviennent des année dures.
Désormais c'est plutôt la géographie qui nous explique l'opposition entre les deux villes.
4) Quelques données actuelles sur les deux villes et les deux régions :
Nous l'avons vu en TP, la Catalogne est plus proche de la Mégalopole européenne. Elle pèse lourd : grande comme la Belgique ou les Pays Bas, plus peuplée que l'Irlande ou le Danemark, plus riche que le Portugal ou la Grèce!
A l'échelle espagnole, elle représente 6% du territoire mais surtout 16% de la population et 20% du PIB (le produit intérieur brut).
On comprend que les Catalans puissent vouloir l'autonomie, sans l'Espagne ils peuvent survivre....
Mais le conflit est surtout culturel: les Espagnols le disent eux-même: "nous ne parlons pas la même langue"!
D'ailleurs la catalogne s'enorgueillit d'un très riche passé culturel avec des artistes célèbres.
Nous le verrons dans le reportage photo sur Barcelone.
Il est né à Barcelone et il s'appelle????? Oh allez, vous le connaissez! C'est le plus célèbre des peintres
du XX° siècle.....
VENONS EN AU FOOT APRES TOUTE CETTE CULTURE
Un régal pour les uns, un calvaire pour les autres. La perfection d'un côté, un fiasco de l'autre. Ce 161e clasico aura été à sens unique entre un Barça maître absolu et un Real Madrid totalement dépassé. Barcelone a signé face à son ennemi juré une prestation exceptionnelle grâce à une maîtrise collective impressionnante. La victoire du Barça transpire la parfaite coordination de son milieu de terrain. Iniesta mais surtout Xavi (110 passes réussies sur 132 ballons, soit 83%) auront été les principaux artisans du succès catalan et ce n'est pas un hasard si le premier but est l'œuvre de ce duo d'exception, le premier assurant une magnifique passe croisée en profondeur pour le second (10e). Xavi est également à l'origine du deuxième but, avec une passe pour Villa qui centre pour Pedro, infiniment plus vif que Marcelo (18e). Après le match, Guardiola allait avoir cette phrase magnifique : «Xavi a simplement joué au foot».
Avec deux buts d'avance après seulement vingt minutes, l'affaire était déjà pliée. D'autant que le Barça n'allait jamais relâcher l'étreinte. Son pressing est toujours resté aussi haut, intense, à l'image de Messi taquinant Pepe et Carvalho comme un mort de faim... Intouchables techniquement, les joueurs de Guardiola ont inventé ce 29 novembre la passe à... trente. Après Xavi et Pedro, ce fut au tour de Villa de faire tourner la tête des Madrilènes. L'ancien de Valence inscrivait un doublé en trois minutes (55e et 58e) avant l'heure de jeu. Deux buts avec deux offrandes de Leo Messi, étourdissant. L'Argentin, accélérateur du jeu, était partout comme en témoignent ses 99 ballons touchés et ses 9 dribbles réussis. Et pour couronner le tout, Jeffren, seulement quatre minutes après son entrée en jeu, mettait une touche finale au festin avec un cinquième but sur un centre de Bojan (90e +1).
Le Real Madrid a vécu une terrible humiliation et pris une leçon de football devant les 100 000 spectateurs du Camp Nou. Disposés en 4-2-3-1, les Merengue n'ont jamais su ou pu prendre l'ascendant. Alors qu'ils n'avaient encaissé que six buts en douze journées, ils en ont encaissé cette fois cinq en 90 minutes. La première défaite de la saison et surtout un immense naufrage qui s'explique par la qualité extraordinaire de l'adversaire. Mais pas seulement. A court d'idées, sans ressort et privé de ballon (seulement 33% de possession de balle), le Real n'est jamais entré dans le match. Au milieu, Khedira et Xabi Alonso n'ont jamais été capables de récupérer le ballon, de faire des passes, de harceler. Tout est allé trop vite face à un Barça «harder, better, faster, stronger».
Que dire de Cristiano Ronaldo, dont le seul fait d'armes est d'avoir bousculé Guardiola, provoquant une bagarre générale ? Une telle démonstration des Barcelonais était forcément un moment pénible à vivre pour les Madrilènes. Alors, les nerfs ont craqué. Bilan : 7 cartons jaunes et 1 rouge. Seul Benzema, Di Maria et Casillas n'auront pas été avertis. Quant à Mourinho, abasourdi et totalement impuissant, il aura su garder son sang froid. En attendant le retour, ce samedi. Nous y voilà."
- David MICHEL
5) Pour les fanas de foot :Johann Cruyff : une idole (ou icone du Barça):
Il est sans aucun doute l'un des meilleurs stratèges du football avec le Brésilien Pelé, l'Argentin Diego Maradona, les Français Michel Platini et Zinedine Zidane ou l'Allemand Franz Beckenbauer. Il est l'animateur du « football total » au début des années 70 mis en place à l'Ajax Amsterdam.
Il est surnommé le hollandais volant (en raison de sa facilité à effacer ses adversaires),
son fils : à qui il a donné un nom catalan!
Cruyff est transféré au FC Barcelone à la fin de l'été 1973 pour un contrat record.
La venue au Barça et non au Real Madrid du meilleur joueur du monde, en pleine dictature franquiste, apparait comme un triomphe catalan. Le club n'a plus gagné la Liga depuis 1960, et s'apprête à fêter son 75e anniversaire. La pression populaire est énorme : Cruyff est considéré comme le Messie venu redonner au club son lustre d'antan.
Devenu entraineur du club,de 1988 à 1996 il remporte quatre titres de champion, deux coupes du Roi, la coupe des clubs champions en 1992, une perdue en 1994, une coupe des coupes en 1989, une perdue en 1991.
J'ai retrouvé des documents dans mes tiroirs et sur le Net qui pourraient nous en dire plus sur la crise de nos voisins belges.
Mais si!!!! On a vu ça, il y a quelques semaines en Education Civique et géographie!
Tout d'abord et comme d'habitude rappelons que la Belgique a été une grande nation du football!
Exemple en 1982 : les Diables Rouges ont même fait trembler l'Argentine de Maradonna!
Eh oui, les filles! C'est aussi de la culture... Pour les gars : ils ont battu les Argentins : 1-O!
Le principal document est une vidéo sur la fracture du pays.
Elle est en bas de l'article.
Le commerce (ou traite) des esclaves entre l'Afrique et l'Amérique a duré du XVI° au XIX° siècle.
Les navires venus d'Europe apportaient des produits de peu de valeur (pacotille, verroterie, armes) qu'ils échangeaient aux rois et marchands africains contre des esclaves.
Pour répondre au besoin de main-d’œuvre dans ses colonies, l’Europe déporte vers les Caraïbes et les
Amériques des millions de captifs africains du XVIe au XIXe siècle. En quatre siècles, ils sont 15 à 18
millions à traverser ainsi l’Atlantique. Mais ils sont aussi cinq fois plus nombreux à y laisser leur vie :
les uns sur la terre d’Afrique, lors de la capture ou dans les convois vers les zones côtières, d’autres dans les entrepôts, d’autres encore au cours de la traversée, terrassés par les famines et les maladies ou victimes de la répression de leurs révoltes sur les bateaux négriers.
Les circuits de la traite transatlantique sont multiples. Quittant l’Europe – depuis Liverpool, Bristol,
Le Havre, Saint-Malo, Lorient, Nantes, Bordeaux ou Lisbonne – chargés de marchandises d’échange
(armes, alcool, étoffes…), les navires négriers longent la côte africaine, du Sénégal à l’Angola, pour y
charger leur cargaison d’esclaves. Au terme d’une traversée longue parfois de plus de deux mois, ils accostent
aux ports du Brésil, des Guyanes, des Caraïbes et des États-Unis.
BIOGRAPHIE
1606 15 juillet: naissance de Rembrandt à Leyde, fils d'un meunier nommé
Van Rijn (qui signifie Du Rhin).
1621-1623 Il est apprenti chez le peintre Jacob Isaacsz van Swanenburgh.
1624 Durant 6 mois il est apprenti de Pieter Lastman, peintre d'histoire à
Amsterdam. Puis il retourne à Leyde et ouvre son propre atelier chez ses parents.
1625 Rembrandt commence à graver.
1628 Première gravures datées, deux portraits de sa mère.
1630 Mort du père de Rembrandt.
1631 Installation à Amsterdam chez le marchand de tableaux Hendrick van
Uylenburch.
1632 Commande de« La Leçon d'anatomie du professeur Tulp» (La Haye,
Mauritshuis ).
1634 Rembrandt épouse Saskia van Uylenburch (1612-1642), nièce du marchand
de tableaux et riche orpheline d'un bourgmestre) de Leeuwarden en Frise.
1639 Rembrandt découvre le Balthazar Castiglione de Raphaël lors d'une vente
de peintures chez le marchand juif espagnol Alfonso Lapez.
Rembrandt et Saskia s'installe dans une belle demeure qu'ils achètent à crédit, dans la Sint Anthonis Breestraat, surnommée « rue des juifs ». L'artiste s'entoure de nombreuses œuvres d'art.
1640 Mort de la mère de l'artiste à Leyde.
1641 Naissance d'un fils, Titus.
Il peint le moulin.
1642 Saskia meure de tuberculose à l'âge de 30 ans.
1649 Début de la liaison de Rembrandt avec une jeune servante Hendrickje
Stoffels.
1653 Ayant dépensé sans compter, Rembrandt sollicite un prêt de son ami Jan Six
pour faire face à ses difficultés financières.
1654 Rembrandt et Hendrickje, accusés de concubinage, sont traduit devant la
cour ecclésiastique. Hendrickje comparait seule et sera excommuniée. Naissance de Cornélia.
Rembrandt devient propriétaire de sa maison.
1656 Rembrandt est déclaré en faillite. Mise en liquidation de ses biens et
rédaction de l'inventaire de ses biens.
1657-1658 Dispersion des biens de Rembrandt par Thomas Jacobsz Haaringh. Rembrandt et sa famille s'installent dans une modeste maison sur le Rozengracht (<< Quai des roses »).
1660 Titus et Hendrickje acquièrent la propriété et l'exclusivité de vente
de l'œuvre de Rembrandt à l'entretien de laquelle ils s'engagent à subvenir.
1661 Hendrickje rédige son testament en faveur de Cornélia.
Rembrandt est tuteur et bénéficiaire de l'usufruit des biens.
1662 Hendrickje meurt de la peste.
1668 Titus épouse Magdalena Van Loo, nièce de Saskia, et meurt six mois plus
tard.
Baptême de la fille de Titus, Titia.
1669 Mort de Rembrandt à l'âge de soixante-trois ans.
Décès de Magdalena VanLoo, veuve de Titus.
Reste la fille de Rembrandt, Cornélia, âgée de quinze ans, et sa petite-fille Titia, âgée de sept mois.
Source: BNF Rembrandt